Le syllogisme est lié à l’invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu’elles sont posées ». Le syllogisme relie trois propositions : une majeure, une mineure (appelées prémisses) et une conclusion.Utile pour repérer des fautes de raisonnement, l’apprentissage des syllogismes a néanmoins été abandonné dans l’enseignement de la logique moderne au profit d’une symbolisation plus rigoureuse.Un paralogisme est un raisonnement logique faux involontairement à cause d’une mauvaise utilisation d’une règle. Par exemple : Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.Un sophisme est un raisonnement logique volontairement faux, fait pour induire l’interlocuteur en erreur. Souvent, il utilise une proposition de départ fausse ou trop vague. Par exemple : Tous les hommes sont mauvais cuisiniers, Socrate est un homme. Donc Socrate est mauvais cuisinier.
