Épisode
4
Nb questions
11
Total points
11
Score moyen
« Pour comprendre un système il faut … s’en extraire »
A retenir
La Terre, notre terrain de jeu et de survie, est à la fois une entité de puissance et de fragilité. L’équilibre entre ses systèmes naturels est d’une précision telle que le moindre bouleversement peut avoir des conséquences profondes.
Si la Terre évolue naturellement à travers des processus lents et graduels, elle est aussi sujette à des accidents brutaux — séismes, éruptions volcaniques, ou impacts climatiques — qui accélèrent ces changements. Ces événements rappellent que l’environnement peut être à la fois stable et capable de transformations soudaines.
L’un des plus grands défis actuels est la manière dont l'humanité habite cette planète. C'est le sujet de notre prochain épisode.
A méditer
(extrait de wikipedia)
L'hypothèse Gaïa est une hypothèse controversée, initialement avancée en 1970 par le climatologue anglais James Lovelock en collaboration avec la microbiologiste américaine Lynn Margulis, mais également évoquée par d'autres scientifiques avant eux, selon laquelle la Terre serait « un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète depuis plus de trois milliards d'années en harmonie avec la vie ».
L'ensemble des êtres vivants sur Terre formerait ainsi un vaste superorganisme — appelé « Gaïa », d'après le nom de la déesse de la mythologie grecque personnifiant la Terre — réalisant l'autorégulation de ses composants pour favoriser la vie. Un exemple cité par Lovelock à l'appui de son hypothèse est la composition de l'atmosphère, qui aurait été autorégulée au cours du temps de manière à permettre le développement et le maintien de la vie.
L'hypothèse Gaïa, qui s'est déclinée en plusieurs théories, repose sur un modèle scientifique qui se fonde sur plusieurs constatations écologiques, climatologiques, géologiques ou encore biologiques — à travers la notion d'écoévolution notamment —, appelé science du système Terre. Il en résulte un pronostic alarmiste quant à l'avenir de la biosphère, face au défi du changement climatique notamment.
« Car les métaphores sont plus que jamais nécessaires pour faire comprendre au plus grand nombre la véritable nature de la Terre et les périls mortels qui se profilent à l'horizon »
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