Chaque année, le jour du dépassement (Earth Overshoot Day) marque la date théorique à laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut produire en un an.
En 2024, cette date a été estimée au 1er août. Ce calcul, effectué par l’ONG américaine Global Footprint Network, fait l’objet de nombreux débats, notamment en ce qui concerne sa méthodologie. Il s’agit néanmoins d’un outil de communication puissant, qui illustre la réalité d’une vie à crédit, puisque pendant une bonne partie de l’année, nous consommons au-delà de la capacité régénératrice de la planète.
L’une des illustrations les plus frappantes est le stress hydrique, qui touche déjà près de 2 milliards de personnes dans le monde, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
En 2018, la ville du Cap, en Afrique du Sud, a frôlé le “Jour Zéro”, où l’approvisionnement en eau aurait été coupé pour l’ensemble de la population. Pareil à Mexico (22 millions d’habitants) en mars 2024. De nombreuses mégalopoles sont d’ores et déjà en tension : Bangalore, Pékin, Le Caire, Jakarta, Londres, Miami, Moscou, Tokyo, etc.
De futures “guerres de l’eau” sont probablement inévitables.