A la suite du rejet de la constitution européenne (pour lequel le Royaume-Uni n’avait pas organisé de référendum), le Brexit marque la défiance d’une partie du peuple européen envers une intégration croissante.
Parmi les motivations multiples des brexiters figurent le contrôle de l’immigration, la réaffirmation de la souveraineté nationale, l’émancipation des régulations de Bruxelles, et de manière plus large le sentiment que le navire européen prend l’eau (crise grecque par exemple).
Les espoirs ont cédé la place aux désillusions (c’est la fin de l’heure hope comme on dit là bas).
Mettant fin à 47 ans de vie commune, les négociations pour le Brexit sont menées jusqu’en 2020. La libre circulation des travailleurs prend fin. En revanche, le Royaume-uni ne sort pas totalement du marché unique. Un accord commercial maintient l’absence de droits de douane et de quotas.