L’édit de Milan, promulgué par les co-empereurs Constantin et Licinius, accorde la liberté de culte aux chrétiens et ordonne que leur soient restitués tous les biens et bâtiments qui leur ont été confisqués durant la Grande persécution.
Cette tolérance, motivée par des enjeux de sécurité publique, marque le véritable début de l’expansion du christianisme en Europe.
Les religions monothéistes introduisent une nouvelle vision du divin, avec un Dieu unique, omnipotent et omniscient, qui ordonne et dirige l’univers. Contrairement aux divinités polythéistes, ce Dieu est perçu comme juste, cohérent, et incarnant un ordre moral suprême.
Les dix commandements dans le judaïsme, les enseignements de Jésus dans le christianisme, ou la charia en islam, sont des lois divines immuables qui donnent une direction éthique à la vie humaine.
Après la mort, elles promettent un jugement et la perspective de la vie éternelle (Paradis chez les chrétiens, Jannah chez les musulmans, Olam Ha-Ba chez les juifs orthodoxes).
L’homme n’est plus seul face au vide de la mort : il y a un sens derrière chaque vie.
Le christianisme, avec la figure du Christ crucifié, introduit également l’idée que la souffrance a un sens dans le cadre d’un plan divin plus large. Elle n’est plus une fatalité ou une punition aveugle des dieux, mais peut être vue comme une étape vers la rédemption et la vie éternelle.