L’autorisation donnée à l’exécutif de collecter les recettes publiques et de mettre en œuvre les dépenses est donnée pour un an. C’est l’annualité.
Le budget de l’État doit être retracé dans un document unique, c’est le principe d’unité.
La spécialité désigne l’idée que chaque dépense et chaque recette ne sont, en théorie, autorisées que pour un objet particulier, défini par la nomenclature budgétaire.
Selon le principe d’universalité, l’ensemble des recettes sert à couvrir l’ensemble des dépenses. En particulier, il est interdit d’affecter une recette à une dépense déterminée (même si le système souffre quelques exceptions).
Le principe de sincérité est apparu récemment. Il implique l’exhaustivité, la cohérence et l’exactitude des informations financières fournies par l’État.
L’équilibre budgétaire n’est pas un objectif contraignant au niveau du budget de l’État. Bien que cela fasse débat, il est notamment relevé que celui-ci dépend de facteurs exogènes, qui ne sont donc pas sous l’entier contrôle des pouvoirs publics.