Les créanciers sont variés mais les entreprises publiques n’en font pas partie !
Nous l’avons vu précédemment, lors de l'adjudication, France Trésor veille à la diversification des créanciers.
En 2024, un peu plus de 50% de la dette française est ainsi détenue par des créanciers étrangers. Ce taux est plutôt élevé mais ne constitue pas une anomalie dans le temps (il a été supérieur par le passé) - ni en Europe (39% en moyenne).
La présence de créanciers étrangers permet également de faire pression sur les taux et d’emprunter au meilleur coût pour l’État.
Certains considèrent qu’il s’agit d’un risque puisque l’État dispose de moins de leviers d’action envers un créancier étranger. D'autres y voient un signe de la confiance que ces créanciers portent dans la solidité de la signature française.
Près de 10% de la dette est détenue par des compagnies d’assurance, qui financent leurs achats d’obligations par les placements d’assurance-vie proposés aux ménages. La plupart des ménages sont ainsi créanciers de l’État.