La trajectoire

Attention à ne pas confondre le mix énergétique et le mix électrique !

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Le premier désigne l’ensemble des consommations énergétiques mondiales, alors que le second ne s’intéresse qu’à la consommation électrique. Il ne représente qu’environ 20% de la totalité de l’énergie consommée à l’échelle de la planète.

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Le détail du mix énergétique mondial est présenté dans les diagrammes suivants. Comme Vous le constaterez le solaire et l’éolien ne représentent encore qu’une part marginale au niveau mondial. De manière générale, la diminution de la part des énergies fossiles reste modeste sur les dernières décennies.

Le détail des émissions montre un relatif équilibre entre les secteurs, soulignant l’enjeu systémique posé par le problème du réchauffement climatique.

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Il est également intéressant de noter que du fait de la place du nucléaire dans le mix énergétique français, la répartition est très différente pour la France. Les transports représentent le principal émetteur (29%), l’industrie de l’énergie étant elle la moindre émettrice. Dans ces conditions, on comprend aussi la difficulté à s’accorder sur des actions internationales coordonnées.

Voici comment on obtient du pétrole. 

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Les planctons qui meurent tombent au fond des océans. Ils se mélangent aux sédiments et se retrouvent petit à petit enfouis dans les profondeurs, où la chaleur les cuit doucement !

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La matière organique contenu dans le sédiment se transforme alors en gaz et en pétrole. L’essentiel reste “prisonnier” de la roche-mère. Mais une partie se faufile très lentement à travers d’éventuelles couches poreuses (la roche-réservoir) et se retrouve parfois pris au piège, lorsqu'une couche imperméable se trouve au-dessus. C’est le pétrole qui a été foré pendant l’essentiel de l’ère moderne.

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Le stock de pétrole sur Terre est donc nécessairement limité.

Le pic de production conventionnelle a eu lieu en 2006.

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Aujourd’hui la production continue de progresser légèrement grâce à (ou à cause de, c’est selon) l’exploitation du pétrole de schiste, puisé directement dans la roche mère. Outre l’impact environnemental lourd lié aux techniques d’extraction de ce pétrole, cela ne fait que retarder quelque peu l’inéluctable.

On produit environ 100 millions de barils.

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Par jour.

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Soit une production quotidienne mondiale d’environ 16 milliards de litres (2 L/habitant/jour).

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Si cela ne suffit pas pour épater tout le monde à votre prochain dîner, vous pourrez rajouter qu’en réalité on produit pas vraiment 100 millions de barils. Le pétrole est transporté en oléoduc ou en citerne. Le baril n’est qu’une unité de mesure, héritage des premières heures du pétrole où l’on utilisait notamment des barriques en bois de bière ou de whisky pour conserver le pétrole.

L’une des conséquences du réchauffement climatique est la montée des océans. Cela conjugue plusieurs causes :

• Comme la plupart des corps, en chauffant l'eau se dilate, et occupe donc davantage d'espace,
• En fondant les glaciers, comme les calottes glaciaires (Antarctique et Groenland), contribuent également à l'élévation du niveau des océans.

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Et la banquise, c’est de la glace aussi, non ? Absolument, mais c’est de la glace qui flotte sur l'eau. Et pas plus qu’un glaçon ne fera déborder votre verre en fondant, la banquise n'élève pas le niveau de la mer. Et si vous n’y croyez pas, inscrivez-vous à la chaîne Youtube d’Archimède.

Eh oui, avec le réchauffement, davantage d’eau s’évapore !

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L’hypothèse la plus probable, c’est qu’il tombe davantage de pluie là où il en tombe déjà, et moins là où il en manque. Les pluies devraient également être plus violentes.

Avec le changement climatique, les sols se réchauffent. L’humidité grimpe au-dessus des océans. La haute atmosphère se refroidit.

Les conditions de la catastrophe sont réunies.

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La plupart des scientifiques prévoient une augmentation des évènements climatiques extrêmes. Ils s’attendent en particulier à une augmentation de leur violence moyenne.

Le Gulf Stream est un courant océanique chaud s'écoulant d'est en ouest dans l'Atlantique nord.

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Il serait apparu il y a 4 millions d'années à la suite de la fermeture de l'isthme de Panama. Ses mécanismes profond sont complexes mais son rôle de régulateur du climat européen est visible. Par exemple lorsque l'on compare le climat de Paris et celui de Montréal, villes pourtant situées à une latitude comparable.

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Les études récentes montrent que ce courant ralentit. Certains avancent même qu'il pourrait disparaître dans les décennies à venir (mais il n'y a pas de consensus sur le sujet).

Nous l’avons vu, les océans contribuent significativement à l’absorption du CO2 dans l’air.

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Les amateurs d’équations se rappellent que l’eau (H₂0) et le dioxyde de carbone (C0₂), ça nous donne du H₂CO₃. De l’acide carbonique.

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L’acidification dérègle sensiblement l’écosystème marin. Moindre développement du plancton (qui est un peu à la base de la chaîne alimentaire marine). Dégradation du corail et de manière générale conséquence importante sur tous les animaux développant du calcaire (coquillages, crustacés, tortues, etc.).

Voici  ce que dit le rapport du GIEC concernant le réchauffement prévisible au regard de la trajectoire d'émission des gaz à effet de serre :

• Les actions entreprises actuellement permettent de ralentir significativement la croissance des émissions de gaz à effet de serre. Cela conduit néanmoins à un réchauffement de l'ordre de 2.2 à 3.5° d'ici la fin du siècle ;
• Il est encore possible d'envisager une limitation du réchauffement à +1.5° / +2° si nous parvenons à atteindre la neutralité carbone d'ici 25 à 30 ans.

Nota : Le travail de projection est très délicat tant les paramètres sont nombreux. Les boucles de rétroaction, négatives ou positives, sont difficiles à évaluer.

Cela correspond aux températures moyennes observées pendant la canicule de 2003.

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Il est important de noter que la température ne monte pas uniformément sur la surface de la planète. En particulier, elle s’élève davantage au-dessus des continents qu’au-dessus des océans qui ont une capacité d'absorption de la chaleur supérieure.