Les faits

La météo s’intéresse au temps qu’il fait aujourd’hui, à un endroit donné. Elle change sans cesse.

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Le climat se définit, lui, avec des moyennes, sur des durées plus longues et des régions plus vastes.

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Une vague de froid ne remet pas en cause le réchauffement climatique. Tout comme quelques températures anormales ne le démontrent pas.

La dernière période glaciaire s'est terminée il y a environ 11 700 ans. A cette époque, la France ressemblait au Nord de la Sibérie actuelle.

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Le réchauffement progressif de 5° a conduit à une élévation des océans de 120 m au déplacement massif d’animaux, au développement de forêts et au fait de rendre cultivables des terres qui ne l’étaient pas (et inversement).

Les températures ont commencé à s’élever au début des années 1930.

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Elles ont connu un pallier entre 1950 et 1970 et sont depuis en augmentation constante et accélérée.

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Une variation de température moyenne de 1° n'est pas un soi une étrangeté dans l'histoire de la planète. Ce qui est déterminant ici c'est le rythme auquel elle se produit, quelques décennies.

Rappelons que le consensus scientifique est une vérité établie sur un ensemble de preuves vérifiables, acceptée par la communauté scientifique, valable pour une période donnée en fonction des connaissances de l’humanité à cette période.

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La communauté scientifique est définie comme l’ensemble des personnes ayant validé des titres universitaires reconnus officiellement et travaillant dans le cadre de protocoles scientifiques permettant la validation de leurs preuves (citation des sources, reproductibilité dans le cas des sciences expérimentales, représentativité des échantillons, respect des règles déontologiques...).

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Le réchauffement climatique et l’impact de l’activité humaine sur celui-ci sont des faits démontrés et qui ne sont plus sérieusement contestés.

Le GIEC ne produit pas de données.

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Son rôle est de résumer ce que les chercheurs (astrophysiciens, océanographes, volcanologues, géophysiciens, chimistes, hydrologues, glaciologues...) ont publié dans des revues scientifiques pour disposer d'une vue d'ensemble.

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La réalité objective du changement climatique étant posée, intéressons-nous désormais à ce qui le provoque.

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Le fameux effet de serre.

L'effet de serre existe depuis 4 milliards d’années. Soit, environ, 4 milliards d'années avant l'apparition de l'homme...

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Voici son principe :

1. Le soleil envoie des rayonnements vers la Terre, notamment sous forme d'ultraviolets ;
2. Une partie est réfléchie dans l'atmosphère (par les nuages notamment) et se "perd" dans l'espace ;
3. Le reste est absorbé par le sol, et le chauffe ;
4. Pour se débarrasser de cette chaleur, le sol émet à son tour des rayonnements infrarouges, invisibles à l'œil nu, qui sont renvoyés vers l'atmosphère. Mais, du fait de sa composition, celle-ci ne les laisse pas totalement passer.

L'effet de serre correspond à cette absorption par l'atmosphère, qui empêche la chaleur de s'échapper.

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Notons que l'effet de serre est essentiel à la vie sur Terre : sans lui la température à la surface de la Terre serait de -18°.

L'atmosphère terrestre est composée à 99,9% de :

• azote (78%)
• oxygène (21%)
• argon (0,9%)

Ces éléments n'ont pas d'impact sur l'effet de serre.

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Ce sont certains gaz présents en petite quantité mais très actifs qui contribuent à l'effet de serre :

• dioxyde de carbone : notamment issu de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation et qui reste longtemps dans l'atmosphère
• méthane : principalement issu de l'élevage, il a un impact redoutable
• protoxyde d'azote : issu des engrais, il est lui aussi un puissant contributeur à l'effet de serre. 

La concentration de carbone dans l’atmosphère se mesure en parties par millions (ppm).

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Elle est passée de 280 ppm à 424 ppm (soit 0,0424%) en 2024.

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Du fait de sa faible concentration, l’évolution de ce taux n'a pas vraiment d'impact direct sur l'homme (on ne va pas s’étouffer) - en revanche le climat, lui, supporte assez mal cette variation !