En haltérophilie, quelles sont les principales techniques de lever ?

Les anciens Égyptiens et Grecs pratiquaient déjà des exercices de force, utilisant des pierres et des objets lourds pour tester leur puissance physique. Cependant, l’haltérophilie moderne a commencé à se structurer au XIXe siècle, principalement en Europe. Le sport a été inclus pour la première fois aux Jeux Olympiques en 1896 à Athènes, bien qu’il ne soit devenu un événement permanent qu’à partir des Jeux de 1920 à Anvers.

En haltérophilie olympique, il existe deux principales techniques de levée : l’épaulé-jeté et l’arraché.

• Épaulé-jeté :

Épaulé : L’athlète soulève la barre du sol à ses épaules en un mouvement explosif. Cette phase demande une puissante poussée des jambes et une coordination précise.

Jeté : Après une brève pause, l’athlète propulse la barre au-dessus de sa tête en tendant les bras. Cette phase exige force et technique pour stabiliser la barre au-dessus de la tête.

• Arraché

Dans cette technique, la barre est soulevée du sol directement au-dessus de la tête en une seule action continue. Cela nécessite une combinaison de vitesse, de technique et de puissance, car l’athlète doit stabiliser la barre immédiatement après l’avoir soulevée.

Les compétitions d’haltérophilie aux Jeux Olympiques sont organisées en catégories de poids pour assurer l’équité entre les participants. Chaque épreuve se déroule en deux phases : l’arraché et l’épaulé-jeté. A chaque fois, les athlètes effectuent trois tentatives pour soulever la barre du sol. La meilleure levée réussie parmi les trois tentatives est enregistrée comme leur score pour cette phase. Le total combiné des meilleures levées dans les deux techniques détermine le classement final des athlètes.