Adaptation aux milieux extrêmes
Si Sapiens a adapté le paysage à ses besoins, il montre aussi une certaine capacité d’adaptation à la géographie naturelle.
L’adaptation aux milieux hostiles n’est pas récente.
Les Inuits, par exemple, ont adapté leurs habitations (igloos ou cabanes isolées) et leurs vêtements à des températures descendant jusqu’à -40°C. Leur alimentation, essentiellement basée sur la chasse (phoques, poissons), leur permet de survivre là où l’agriculture est impossible.
Dans le désert du Sahara, les Touaregs parcourent des milliers de kilomètres à dos de dromadaire, s’appuyant sur des routes de caravane et des oasis pour survivre dans un environnement où les températures atteignent régulièrement 50°C.
Si certains peuples ont réussi à s’adapter à des milieux extrêmes, ils l’ont généralement fait sur de longues périodes.
Il existe en outre des limites physiologiques quasi infranchissables pour un humain moyen : 1 minute en apnée, 2 heures dans une eau à 10°, quelques heures à plus de 8 000 m, soumis à une température supérieure à 50°C ou à un taux d’humidité supérieur à 60%.