A
La tendance à surestimer ses chances de survie dans des situations extrêmes
A
La tendance à surestimer ses chances de survie dans des situations extrêmes
B
Le comportement soit dépressif soit euphorique des personnes ayant frôlé la mort
B
Le comportement soit dépressif soit euphorique des personnes ayant frôlé la mort
C
Le fait de prendre des décisions basées uniquement sur des exemples de réussite
C
Le fait de prendre des décisions basées uniquement sur des exemples de réussite
D
La croyance que les personnes qui ont vécu des épreuves sont moralement supérieures
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La croyance que les personnes qui ont vécu des épreuves sont moralement supérieures
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Le Biais du survivant consiste à évaluer les chances de succès d'une initiative en concentrant son attention sur les sujets ayant réussi mais qui ne sont que des exceptions statistiques (des « survivants ») plutôt que des cas représentatifs.
Voici l’histoire qui inspira la formule de “biais du survivant” :
Pendant la seconde guerre mondiale, la Navy souhaitait savoir où renforcer ses avions militaires.
Un groupe de statisticiens tenta donc de déterminer comment les avions de guerre pourraient être mieux protégés. L'approche initiale a consisté à évaluer quelles parties des avions revenus de missions (les survivants) avaient subi le plus de dommages afin d'en renforcer le blindage. Mais, après réflexion, ils réalisèrent que les avions les plus endommagés étaient ceux qui n'étaient pas revenus de la bataille.
Leur raisonnement ? Les impacts de balles sur les avions « survivants » (d'où l'expression) indiquaient en réalité les points forts : les zones sur lesquelles un avion pouvait être touché et continuer malgré tout à voler. Et donc précisément celles qui n'avaient pas besoin de renforcement. Le blindage devait donc être posé aux endroits sans impact.